Sainte Thérèse Couderc

Ste Thérèse Couderc

Marie Victoire Thérèse Couderc est née le 1er février 1805, au Mas, un hameau pittoresque de la paroisse de Sablière, situé dans le diocèse de Viviers.

Dès son jeune âge, elle ressent une profonde attirance pour la vie religieuse. Lors d’une mission organisée à Sablière, elle attire l’attention du Père Étienne Terme. Reconnaissant en elle une vocation, il l’envoie rejoindre à Aps un petit groupe de sœurs qu’il avait formé pour se consacrer à l’éducation des jeunes filles.

En 1827, Thérèse est envoyée, avec deux autres sœurs, à La Louvesc. Leur mission est de s’occuper de la “Maison Saint Régis”, un établissement fondé par le Père Terme pour accueillir les femmes venues en pèlerinage. Thérèse devient Supérieure de cette maison et y inaugure les journées de recueillement. Le Père Terme leur enseigne les “Exercices de Saint Ignace”, ce qui conduit au développement de l’œuvre des Retraites et à la fondation du Cénacle.

À la mort du Père Terme en 1834, l’avenir de cette œuvre semble incertain. Cependant, Mère Thérèse, avec l’appui du provincial des Jésuites, parvient à maintenir et à faire prospérer l’œuvre.

Par la suite, elle est remplacée comme Supérieure et n’occupe plus que quelques charges occasionnelles. Elle mène alors une longue vie d’humilité et de profonde union à Dieu.

Le 26 septembre 1885, elle s’éteint à Lyon, au Cénacle de Fourvière. La Congrégation commence à mesurer l’immense héritage qu’elle leur a légué. Son corps est transféré à La Louvesc le 29 septembre 1885.

Le Pape Pie XII la béatifie le 4 novembre 1951, et le Pape Paul VI la canonise le 10 mai 1970.

Aujourd’hui, la Congrégation de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle est présente à travers le monde. L’œuvre des retraites a connu un essor considérable. Chaque année, le Cénacle de La Louvesc accueille des centaines de femmes, jeunes filles et religieuses pour des retraites de 8 ou même de 30 jours, suivant les “Exercices de Saint Ignace”.

La Maison et la chapelle, où l’on peut vénérer les reliques de la Sainte, ont été en partie construites du vivant de Mère Thérèse.

Retour en haut